mercredi 31 août 2022

Maniema : Division des Affaires Humanitaires, Feruzi Balikuni s'en va et désormais promu inscripteur chef de division

Feruzi Balikuni Emmanuel, ancien chef de division provincial des affaires humanitaires cède sa place et part à Kinshasa où il va occuper de nouvelles fonctions.

Ci-dessous une correspondance portant sa notification que notre rédaction est entrée en possession ce mercredi 31 août 2022.



Rédaction 

mardi 30 août 2022

Route Kindu-Kibombo : Bientôt une brigade de cantonnage manuel mise sur pied



Alors que les travaux de réhabilitation de la route Kindu-Kibombo avancent à pas de géant, le donateur, Salomon SK Della annonce déjà la mise en place d'une brigade de cantonnage manuel.

L'information a été livrée à la presse, le dimanche 30 août 2022 par Djemba Djamba Stéphane, l'un des communicateurs de la Dynamique Salomon SK Della pour le Développement.


Pour lui, ces cantonniers seront bientôt recrutés localement dont le processus serait déjà enclanché par la coordination  de cette Asbl.


Dans cette brigade, une fois mise en place, les usagers peuvent espérer la longévité de cette route à terre battue dont les travaux sont entièrement financés par l'ASBL Dynamique Salomon SK Della pour le Développement, DSKD.

A lire également 


Tambwe




Maniema : Route Kindu-Kibombo transformée grâce à Salomon SK Della (Témoignage des 7 journalistes indépendants)





La Dynamique Salomon SK Della pour le Développement a organisé ce lundi 29 août 2022 un voyage de presse à Kibombo en passant par Kaïlo, à l'intention de professionnels de médias de Kindu afin que ces derniers se rendent compte de l'effectivité de travaux de réhabilitation de la route Kindu-Kibombo et d'autres projets connexes.

A bord d'une jeep blanche de marque Toyota 4x4 (Land Cruiser), des journalistes blogueurs, ceux de radios locales et nationale ainsi que de la télévision  ainsi que deux cadres de cette ASBL se sont rendus sur les différents points chauds du tronçon routier Kindu-Kibombo dont les travaux sont réalisés  par l'Office des routes sous le financement entier de cette structure.

Comme un fait du hasard, parmi eux la majorité connait parfaitement cette route qui n'existait presque plus sur la géographie du Maniema, à part quelques tronçons.

Une fois sur place, ces journalistes indépendants ont été curieux de trouver une route complètement transformée. 

Constat de journalistes

Ces professionnels de média sont tous inanimes qu'il y a un travail abattu.

Toutefois, ils ont estimé qu'un travail de maintenance soit rapidement mis sur pied d'œuvre afin d'éviter ce qui s'était passé sur les autres routes après exécution de travaux. 

Selon notre source, une brigade pour le cantonnage manuel est en cours de recrutement.

A la même source d'indiquer que les autorités locales sont également déterminées à veiller à ce que cette route soit maintenue. 

Par ailleurs, d'autres sources locales révèlent que des barrières de pluies seront instaurées avec le concours des autorités provinciales en vue de garder à l'état actuel cette route d'intérêt provincial.


Tambwe

samedi 27 août 2022

Maniema : récemment primé pour sa qualité d'enseignement, le CS Mapon produit un lauréat en mathématiques-physiques


Le complexe scolaire Mapon, du réseau privé, qui a récemment été reconnu comme meilleur des écoles primaires et secondaires de la province éducationnelle Maniema-I par les autorités du secteur, a produit non seulement 2 lauréats du cycle court mais également du cycle long.
En effet, lors de la publication de résultats de l'examen d'État édition 2021-2022, ce samedi 27 août 2022, le CS Mapon a produit un lauréat en mathématiques et physiques.

L'élève répondant au nom de Tchomba Yuma a obtenu 78%, score qui a enchanté le promoteur de cette école, le sénateur Augustin Matata Ponyo.

Dans un tweet que notre rédaction a consulté, le professeur Augustin Matata Ponyo  se dit fier des œuvres de la Fondation Mapon qui investit dans la jeunesse et dans le capital humain.

Kindu : plus de 800 fiches d'adhésion récupérées par de nouveaux membres du LGD de Matata



Plus de 800 fiches ont été retirées ce samedi 27 août 2022 au siège de la Fédération Urbaine du Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), parti cher au professeur Augustin Matata Ponyo Mapon.
Statistiques livrées à la presse par Maître Michel Djamba, président de cette fédération urbaine à l'occasion du lancement officiel de la campagne d'adhésion de nouveaux membres.

" Je viens même de distribuer 800 fiches d'adhésion lesquelles fiches viennent d'être déposées dans mon bureau' a-t-il fait savoir.
Et d'enchérir : " Le LGD est accepté au Maniema, le LGD c'est le parti de tout Congolais qui veut voir un Congo meilleur, un Congo d'avenir. Au jour d'aujourd'hui, nous sommes déjà une force majeure au Maniema. Depuis que le parti est installé à Kindu, en tout cas ce sont des adhésions qui se multiplient et de défections d'autres partis politiques ".

Pour cet avocat, l'heure a déjà sonné, 2023 n'est qu'une affaire de quelques jours et le candidat président de la République pour le compte du LGD, le professeur Augustin Matata Ponyo sera élu, conclut-il.

Pour rappel, deux juristes sont à la commande du parti de Matata Ponyo au niveau de la fédération provinciale et urbaine.

Ils se lancent dans une bataille préélectorale sans merci afin de rafler des sièges.


Tambwe 

vendredi 26 août 2022

Kindu : la SONAS a indamnisé une dizaine de sinistrés



La société nationale d'assurance, SONAS, a indamnisé à Kindu, le jeudi 25 août 2022, plus de personnes dont 12 propriétaires d'automobiles.

Par ailleurs, deux autres cas dont l'un de l'incendie et l'autre d'assurance vie ont également été traités.

Pour Viviane Bendera, cheffe d'Agence de Kindu, la cérémonie de ce jour se veut publique pour dissiper le malentendu de ceux qui croient que l'assurance au Maniema reste un slogan.

En outre, elle s'est félicitée de la rapidité dans le traitement des dossiers dont le plus récent s'est produit à Kindu en août courant.


Il sied de préciser que le gouverneur Afani Idrissa Mangala a personnellement remis des espaces sonnantes aux bénéficiaires qui ont remercié cette société d'assurance de l'État pour le travail de qualité.

DJUNGAONYA Shakambulu Jean (BAC 1 SIC UNIKI)

mercredi 24 août 2022

Sport : Grâce au député Freddy Tababikwa, des athlètes du Maniema en compétition internationale


Trois athlètes de la Ligue provinciale de karaté-Do du Maniema vont bientôt compétir dans un tournoi   de Grand-Lacs  aux côtés des Léopards de la République Démocratique du Congo.


Cette information exclusive a été livrée ce mercredi 24 août 2022 par Justin Kyanga Asumani, président de cette Ligue de l'art martial dans la province du Maniema.


Pour lui, cette opportunité ne devrait pas être possible si le député provincial Freddy Tababikwa Tegemeya Yesu n'avait pas pris en charge l'équipe qui s'était rendue à Kisangani, lieu de la compétition.



"Je vous informe aussi qu'au niveau de Kisangani, l'équipe nationale de Karaté-Do de la République Démocratique du Congo avait sélectionné aussi 3 athlètes qui sont partis accompagner l'équipe de Léopards à Goma au tournoi d'amitié, deuxième édition de pays de Grand Lacs. Si ces jeunes n'étaient déplacés on n'aurait pas à se faire connaître au niveau de la fédération et aujourd'hui ça paie. Le Maniema commence à se faire remarquer au niveau national et aujourd'hui au niveau international" a-t-il déclaré.


Pour le président de la Ligue de Karaté-Do du Maniema, Freddy Tababikwa leur était venu en aide sans la moindre demande formulée. 
En effet, reconnaît-il, la Ligue a bénéficié de l'équipement sportif de la part de cet élu de Kindu, des billets aller et retour payés par lui, la restauration et l'hébergement ont été entièrement financés par ce député.


"Lorsque la personne ne remercie pas le bienfait, ça sonne mal. La ligue remercie premièrement l'honorable député provincial Freddy Tababikwa qui s'est engagé, sans que nous puissions lui demander l'aide. De sa compassion, il a tout d'abord acheté les uniformes; il nous a promis que allait nous faire voyager pendant qu'on était en train de faire des démarches au niveau du gouvernement provincial, chercher les billets et consorts, lui a sorti son bateau, et a dit que ces athlètes voyageront gratuitement jusqu'à Kisangani" a-t-il poursuivi.


Et d'enchérir : " Il a même payé des motos à partir d'Ubundu jusqu'à Kisangani. Au niveau de Kisangani, il a pris encore en charge le logement des athlètes pendant pratiquement trois semaines. Et l'hôtel se payait 10 dollars américains le jour".

Par ailleurs, le chef de travaux Justin Kyanga Asumani a également remercié le gouvernement provincial pour son geste. 

Il sied de noter que Kyanga et son équipe ont ramené au Maniema 3 médailles dont 2 de bronze et une d'argent.

Pour rappel, le mardi 23 août, le président de cette Ligue a présenté le trophée à l'autorité provinciale sous la grande satisfaction de celle-ci.


Tambwe

mardi 23 août 2022

Élection de 2023: 𝐋𝐞 𝐠𝐥𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐨𝐮 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧? (Tribune de Matata Ponyo)


𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞 est que le glissement d’un mandat politique est une violation flagrante de la Constitution qui est la loi suprême du pays. En effet, en ses articles 70, 103, 105, 197, il est dit que les élections doivent se réaliser tous les cinq ans. Cela s’entend à tous les niveaux (présidentiel, législatif national et provincial ainsi que territorial). Si pour une raison ou une autre ce délai n’est pas respecté, la gouvernance politique du pays rentre totalement dans l’illégalité, mieux dans l’inconstitutionnalité. On peut vouloir inventer un terme pour « purifier » le péché politique commis, en le dénommant « glissement », « prolongation », « rattrapage-covid », le contenu reste le même : il s’agit bien de la violation de la Constitution, l’objectif visé étant de rester au pouvoir au-delà de la période requise par le constituant. Les motifs pour justifier ce dérapage ne manquent jamais : insuffisance de moyens pour financer le processus électoral, survenance de la pandémie qui a occasionné de contre-performances économiques, nécessité d’une réforme de la loi électorale, recensement de la population pour s’assurer du nombre exact des électeurs. 

Ces arguments paraissent politiquement corrects, mais ne sont pas conformes à la volonté du peuple. En effet, la limitation de mandats politiques répond principalement aux exigences de redevabilité en vue de permettre aux dirigeants élus de rendre compte à la population ; C’est sur base du travail accompli par le gouvernement que la population est à mesure de renouveler ou pas les mandats de ses dirigeants ou représentants. C’est cela la démocratie ; comme le disait Abraham Lincoln à Gettysburg, le 19 novembre 1863, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. 
𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞 est que la durée d’un mandat présidentiel n’est pas une invention congolaise comme d’aucuns peuvent l’imaginer. Elle peut être de sept ans comme jadis en France, cinq ans comme en RDC ou quatre ans comme aux Etats Unis, la plus grande démocratie du monde. Le mandat peut être renouvelable une fois ou plusieurs fois comme en Allemagne selon la volonté du constituant mieux exprimé par la Constitution. Angela Merkel a été réélue quatre fois et a passé seize ans (2005-2021) au pouvoir en Allemagne, la plus puissante économie de l’Europe. Elle a quitté le pouvoir avec une forte popularité. Ce n’est pas la durée du mandat qui garantit des bons résultats du gouvernement ou d’un régime politique. Sinon, le Maréchal Mobutu, qui a passé trente-deux ans au pouvoir de manière ininterrompue, aurait hissé la RDC parmi les économies émergentes du monde. Par ailleurs, les présidents américains ne seraient jamais réélus parce que le court mandat de quatre ans ne permettrait pas à leurs gouvernements de réaliser des résultats socio-économiques sur base desquels le peuple déciderait. Or, Bill Clinton a été réélu du fait de performances socio-économiques remarquables qu’il a réalisées au cours du premier mandat de quatre ans. D’une manière générale, on a vu des dirigeants restés longtemps au pouvoir être chassés par le peuple ; par contre, on a vu de dirigeants accomplir leurs mandats courts et être réélus plusieurs fois, comme Angela Merkel tout récemment. Tout est question fondamentalement des résultats obtenus au terme du mandat, qu’il soit long ou pas. Et cela est fonction, de la qualité du leadership et de la gouvernance. La pandémie, les catastrophes naturelles, les rébellions, les guerres, l’âge et autres ne peuvent pas constituer des arguments valables pour justifier une prolongation de mandat.   
 
𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞 est que le prix à payer d’un glissement politique est généralement très lourd qu’on ne peut l’imaginer. Principalement, parce qu’il détruit la fondation sur laquelle est bâti le pacte de communion et de redevabilité entre les dirigeants et le peuple, à savoir la confiance. Comment voulez-vous que le peuple ait confiance en ses dirigeants lorsque ceux-ci s’opposent à sa volonté de limitation de mandats librement exprimée dans la Constitution ? Or, rien d’efficace, d’excellent et de durable ne peut être accompli sans la confiance. Et pour contourner la volonté du souverain primaire, les dirigeants politiques passent par des formules anticonstitutionnelles et illégales généralement connues sous la dénomination de « consultation nationale » ou « dialogue national » qui ne sont pas des élections et qui ne peuvent nullement les remplacer.  Ces forums monstrueux téléguidés par les tenants du pouvoir produisent souvent des institutions politiques telles que « gouvernement d’union nationale » ou « gouvernement de transition » ou « gouvernement de coalition ». Ce type d’institution est obligé, pour sa survie, de réunir non seulement les tenants du pouvoir, mais aussi les tenants de l’opposition. Les deux blocs s’entendent alors pour gérer le pays dans l’illégalité totale au grand dam de la population. Ce qui amplifie la fracture entre le pouvoir et le peuple. Le cas le plus récent est celui du dernier glissement en 2017-2018.

𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞 est que la prolongation des mandats électifs, quelle que soit sa durée, la formule et la communication utilisées pour justifier la décision, est nuisible non seulement à la population, au pays mais aussi aux dirigeants. A la population, parce que les gouvernements de coalition ou d’union nationale, ont généralement produit de mauvais résultats socio-économiques à cause de l’inefficacité de la politique économique en proie en de contradictions internes dues aux conflits d’idéologies et d’objectifs des principaux coalisés. Au pays, parce la crise de confiance qui en résulte et ainsi que les tensions sociales qui s’ensuivent, refluent les incertitudes et détériorent le climat des affaires ; ce qui impacte négativement l’investissement privé, base de toute croissance économique et prospérité. Aux dirigeants, parce qu’à terme, ils sont contestés par la population du fait non seulement de la rupture de confiance, mais aussi de résultats socio-économiques mitigés résultant du glissement politique et du manque de cohérence de la politique mise en place, dictée par les échéances électorales plutôt que par l’intérêt général et le respect des outils programmatiques du pays. 

L’idéal serait donc à tout point de vue et à tout prix d’éviter le glissement politique sous toutes ses formes, y compris par le changement de la Constitution pour le réajustement de la durée du mandat. On connait la recette et c’est du « déjà vu » : on change la constitution, et on remet le compteur des mandats à zéro. Dans tous les cas, les résultats sont les mêmes. Que dire de pays qui n’ont pas de Constitution et qui respectent scrupuleusement les us et coutumes établis ? Que dire de ceux qui l’ont, mais ne le changent jamais et qui progressent économiquement chaque année ? les meilleurs exemples pour la RDC sont légion et copier les bons modèles ne constitue point une faiblesse, encore moins une défaite ! Au contraire ! 


                                𝐊𝐢𝐧𝐝𝐮, 𝐥𝐞 𝟎𝟔 𝐚𝐨û𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟐.

Maniema: Horizon 2023 enregistre sa première adhésion massive à Kindu




La plateforme Horizon 2023 a enregistré ce mardi 23 août sa toute première adhésion massive.

C'est l'asbl dénommée "Génération Moïse Bukasa" qui s'est, la première, jetée dans l'eau en faisant adhérer tous les membres à cette plateforme politique et électorale qui soutient le président Félix Tshisekedi Tshilombo.

La cérémonie a eu lieu au siège provincial de cette plateforme en présence de l'équipe de la coordination provinciale qui reçu cette adhésion avec "joie".



Pour Moïse Bukasa, fondateur de cette Asbl qui a pris son adhésion, le développement du Maniema en général et celui de Kaïlo, territoire où est située la ville de Kindu, passe par Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.


" Nous avons compris que pour le développement de notre territoire, la solution est unique.Est cette solution c'est d'adhérer, de se ranger derrière la vision du chef de l'État. Nous avions pris la décision aujourd'hui de venir, au travers cette Asbl, prendre notre adhésion qui est synonyme de se ranger derrière le Chef de l'État", a dit Moïse Bukasa.


Cet acte marquant le début d'une série d'adhésion a réjoui la coordination provinciale d'Horizon 2023 qui, dit-elle, espère que d'autres structures apolitiques et politiques vont se joindre à eux pour la réélection de Félix Tshisekedi en 2023.


"L'événement d'aujourd'hui est un grand événement parce que depuis que nous avions reçu Horizon 2023 au Maniema c'est aujourd'hui, pour la première fois que nous venons de recevoir l'asbl Moïse Bukasa qui vient d'adhérer à la vision du chef de l'État. C'est pourquoi nous sommes très très contents et nous disons à toutes les associations qui se trouvent au Maniema, aux regroupements politiques, aux personnes indépendantes de venir emboîter les pas", a fait attendre Théophile Morisho Manara, coordonnateur en charge de la communication et médias.


Pour rappel, le 8 août de cette année, la coordination nationale de cette plateforme, conduite par son coordonnateur national Daddy Tshiswaka a procédé à l'installation officielle de cette structure au Maniema.




REDACTION

Rédaction

jeudi 18 août 2022

𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞 : 𝐋𝐞 𝐠𝐥𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐨𝐮 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧?



𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞 est que le glissement d’un mandat politique est une violation flagrante de la Constitution qui est la loi suprême du pays. En effet, en ses articles 70, 103, 105, 197, il est dit que les élections doivent se réaliser tous les cinq ans. Cela s’entend à tous les niveaux (présidentiel, législatif national et provincial ainsi que territorial). Si pour une raison ou une autre ce délai n’est pas respecté, la gouvernance politique du pays rentre totalement dans l’illégalité, mieux dans l’inconstitutionnalité. On peut vouloir inventer un terme pour « purifier » le péché politique commis, en le dénommant « glissement », « prolongation », « rattrapage-covid », le contenu reste le même : il s’agit bien de la violation de la Constitution, l’objectif visé étant de rester au pouvoir au-delà de la période requise par le constituant. Les motifs pour justifier ce dérapage ne manquent jamais : insuffisance de moyens pour financer le processus électoral, survenance de la pandémie qui a occasionné de contre-performances économiques, nécessité d’une réforme de la loi électorale, recensement de la population pour s’assurer du nombre exact des électeurs. Ces arguments paraissent politiquement corrects, mais ne sont pas conformes à la volonté du peuple. En effet, la limitation de mandats politiques répond principalement aux exigences de redevabilité en vue de permettre aux dirigeants élus de rendre compte à la population ; C’est sur base du travail accompli par le gouvernement que la population est à mesure de renouveler ou pas les mandats de ses dirigeants ou représentants. C’est cela la démocratie ; comme le disait Abraham Lincoln à Gettysburg, le 19 novembre 1863, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. 
𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞 est que la durée d’un mandat présidentiel n’est pas une invention congolaise comme d’aucuns peuvent l’imaginer. Elle peut être de sept ans comme jadis en France, cinq ans comme en RDC ou quatre ans comme aux Etats Unis, la plus grande démocratie du monde. Le mandat peut être renouvelable une fois ou plusieurs fois comme en Allemagne selon la volonté du constituant mieux exprimé par la Constitution. Angela Merkel a été réélue quatre fois et a passé seize ans (2005-2021) au pouvoir en Allemagne, la plus puissante économie de l’Europe. Elle a quitté le pouvoir avec une forte popularité. Ce n’est pas la durée du mandat qui garantit des bons résultats du gouvernement ou d’un régime politique. Sinon, le Maréchal Mobutu, qui a passé trente-deux ans au pouvoir de manière ininterrompue, aurait hissé la RDC parmi les économies émergentes du monde. Par ailleurs, les présidents américains ne seraient jamais réélus parce que le court mandat de quatre ans ne permettrait pas à leurs gouvernements de réaliser des résultats socio-économiques sur base desquels le peuple déciderait. Or, Bill Clinton a été réélu du fait de performances socio-économiques remarquables qu’il a réalisées au cours du premier mandat de quatre ans. D’une manière générale, on a vu des dirigeants restés longtemps au pouvoir être chassés par le peuple ; par contre, on a vu de dirigeants accomplir leurs mandats courts et être réélus plusieurs fois, comme Angela Merkel tout récemment. Tout est question fondamentalement des résultats obtenus au terme du mandat, qu’il soit long ou pas. Et cela est fonction, de la qualité du leadership et de la gouvernance. La pandémie, les catastrophes naturelles, les rébellions, les guerres, l’âge et autres ne peuvent pas constituer des arguments valables pour justifier une prolongation de mandat.    
𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞 est que le prix à payer d’un glissement politique est généralement très lourd qu’on ne peut l’imaginer. Principalement, parce qu’il détruit la fondation sur laquelle est bâti le pacte de communion et de redevabilité entre les dirigeants et le peuple, à savoir la confiance. Comment voulez-vous que le peuple ait confiance en ses dirigeants lorsque ceux-ci s’opposent à sa volonté de limitation de mandats librement exprimée dans la Constitution ? Or, rien d’efficace, d’excellent et de durable ne peut être accompli sans la confiance. Et pour contourner la volonté du souverain primaire, les dirigeants politiques passent par des formules anticonstitutionnelles et illégales généralement connues sous la dénomination de « consultation nationale » ou « dialogue national » qui ne sont pas des élections et qui ne peuvent nullement les remplacer.  Ces forums monstrueux téléguidés par les tenants du pouvoir produisent souvent des institutions politiques telles que « gouvernement d’union nationale » ou « gouvernement de transition » ou « gouvernement de coalition ». Ce type d’institution est obligé, pour sa survie, de réunir non seulement les tenants du pouvoir, mais aussi les tenants de l’opposition. Les deux blocs s’entendent alors pour gérer le pays dans l’illégalité totale au grand dam de la population. Ce qui amplifie la fracture entre le pouvoir et le peuple. Le cas le plus récent est celui du dernier glissement en 2017-2018.
𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞 est que la prolongation des mandats électifs, quelle que soit sa durée, la formule et la communication utilisées pour justifier la décision, est nuisible non seulement à la population, au pays mais aussi aux dirigeants. A la population, parce que les gouvernements de coalition ou d’union nationale, ont généralement produit de mauvais résultats socio-économiques à cause de l’inefficacité de la politique économique en proie en de contradictions internes dues aux conflits d’idéologies et d’objectifs des principaux coalisés. Au pays, parce la crise de confiance qui en résulte et ainsi que les tensions sociales qui s’ensuivent, refluent les incertitudes et détériorent le climat des affaires ; ce qui impacte négativement l’investissement privé, base de toute croissance économique et prospérité. Aux dirigeants, parce qu’à terme, ils sont contestés par la population du fait non seulement de la rupture de confiance, mais aussi de résultats socio-économiques mitigés résultant du glissement politique et du manque de cohérence de la politique mise en place, dictée par les échéances électorales plutôt que par l’intérêt général et le respect des outils programmatiques du pays. 
L’idéal serait donc à tout point de vue et à tout prix d’éviter le glissement politique sous toutes ses formes, y compris par le changement de la Constitution pour le réajustement de la durée du mandat. On connait la recette et c’est du « déjà vu » : on change la constitution, et on remet le compteur des mandats à zéro. Dans tous les cas, les résultats sont les mêmes. Que dire de pays qui n’ont pas de Constitution et qui respectent scrupuleusement les us et coutumes établis ? Que dire de ceux qui l’ont, mais ne le changent jamais et qui progressent économiquement chaque année ? les meilleurs exemples pour la RDC sont légion et copier les bons modèles ne constitue point une faiblesse, encore moins une défaite ! Au contraire ! 


                                𝐊𝐢𝐧𝐝𝐮, 𝐥𝐞 𝟎𝟔 𝐚𝐨û𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟐.

EPST : La province éducationnelle Maniema-I organise les assises de la revue annuelle des performances 2022 à Kindu




Des assises de trois jours sur la revue annuelle de performances 2022 sont tenues à Kindu sous le patronage du gouverneur ad intérim.

Il sera question pour des acteurs de l'enseignement primaire secondaire et technique d'évaluer le taux de réalisation des activités prévues, celles réellement réalisées et celles qu'il faut améliorer au cours de l'année scolaire prochaine.

Dans son discours d'orientation, le directeur de la province éducationnelle Maniema-I, Jean-Pierre Yoy Bokete, a annoncé que tous les problèmes qui rongent le système éducatif doivent être descellés et des pistes de solutions trouvées pour que la vision du Chef de l'État soit une réalité.

"Ces assises constituent pour nous acteurs éducatifs un véritable centre de réflexion et d'essor de desceller les problèmes qui rongent notre système éducatif et d'en trouver des solutions surtout en ce qui concerne la lutte contre les anti-valeurs en milieu scolaire, la consolidation et la pérennisation de la gratuité. À ce titre, nous avons l'obligation de focaliser toute notre attention pendant les 3 jours à l'effectivité de la gratuité de l'enseignement primaire publique qui constitue la décision présidentielle", a-t-il fait savoir. 

Et de renchérir : "Durant ces assises de 3 jours, centrées sur le thème : consolidation et pérennisation de la gratuité ainsi que la lutte contre les anti-valeurs, nous sommes invités à évaluer les activités dans les écoles maternelles, primaire secondaire y compris nos bureaux gestionnaires en vue de projeter une belle année scolaire 2022-2023".

Pour le PROVED Jean-Pierre Yoy Bokete, grâce à l'expertise des participants, ces assises vont produire un résultat qui aura un impact positif sur le fonctionnement du sous secteur de l'enseignement.

"Je pense que toute l'expertise mise ensemble dans ce beau cadre va produire des résultats concrets qui vont impacter positivement le fonctionnement de notre province éducationnelle vers l'atteinte des objectifs assignés par la stratégie sectorielle de l'éducation et de la formation".

Pour Afani Idrissa Mangala, ces assises doivent permettre la mise en place d'une carte scolaire actualisée avec le suivi et évaluation de la mise en œuvre des réformes entreprises dans secteur de l'enseignement primaire, secondaire et technique dans le souci de valider la planification des activités de l'année scolaire suivante. 

Dans son mot d'ouverture, Afani Idrissa Mangala a exigé à tous les acteurs impliqués à intérioriser cette nouvelle approche d'évaluation.

"Ainsi, j'exige que désormais chacun des acteurs et partenaires éducatifs intériorise cette nouvelle approche pour progresser réellement vers une revue annuelle de performances axée sur le résultat", a-t-il souhaité.

Pour rappel, ces assises ont été précédées par celles organisées au niveau des écoles et dans les sous divisions éducationnelles. Elles sont financées par UNICEF.

TAMBWE 

Maniema :conclave de l'UDPS, le parti de Félix Tshisekedi affûte ses armes pour l'élection de ses candidats à tous les niveaux


Les 3 fédérations de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS-Tshisekedi, sont entrées en conclave ce mercredi 17 août à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema.

Le parti présidentiel vise affûter ses armes non seulement pour l'élection de ses candidats au bas de l'échelon, mais surtout pour la réélection de leur candidat naturel, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour les échéances avenirs. 

Pour le président ai de la Fédération Urbaine de Kindu, Augustin Mulamba, c'est la première fois que ce parti organise un conclave au niveau de la province Maniema.

"C'est le moment idéal pour les trois fédérations de l'UDPS-Maniema de se réunir et de réfléchir sur comment va évoluer le parti. Et c'est pour la première fois que nous organisons ce conclave. Nous sommes en train de voir comment implanter le parti à travers la province afin que nous puissions non seulement conserver le pouvoir, mais aussi nous préparer pour les échéances électorales futures. Le but entant de nous préparer sur comment nous pouvons rafler les postes à tous les niveaux et préparer un électoral pour à Son Excellence Félix Tshisekedi", a dit Augustin Mulamba.



Pour sa part, le Gouverneur ai Afani Idrissa Mangala, cadre l'UDPS, la victoire de Félix Tshisekedi pour les élections de 2018 a double portée, à savoir le couronnement d'une lutte non violente et la consolation apportée aux victimes des régimes dictatoriaux.

"Pour l'UDPS, l'avènement de Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la magistrature suprême, à l'issu de l'élection présidentielle de décembre 2018, est non seulement le couronnement du combat non violent mené par le parti, mais aussi et surtout une consolation apportée aux victimes des régimes dictatoriaux qui se sont succédé" a dit Afani Idrissa Mangala.

Il sied de noter que les participants à ce conclave sont venus non seulement de l'intérieur de la province, mais aussi de la capitale congolaise notamment le secrétaire national en charge de l'implantation de ce parti cher au feu Tshisekedi wa Mulumba.


Tambwe

mercredi 17 août 2022

Maniema : A qui de Salomon SK Della et du gouvernement provincial revient la paternité du financement de travaux de réhabilitation de la route Kindu-Kibombo? Découvrez la réalité

Le conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon SK Della, par le biais de l'un de ses proches, dit avoir financé entièrement les travaux de réhabilitation de la route Kindu chef-lieu de la province du Maniema jusqu'au à Kibombo, le long de 159 KM.


Au début de travaux, il a été dit dans des discours bien rédigés que ces travaux étaient conjointement financés par le gouvernement provincial et SK Della.


Mais où est la réalité ? Pourquoi le gouvernement provincial ne fait pas de suivi de ces travaux et que seuls les membres de la DSK-DELLA s'impliquent-ils pour un suivi permanant?


Dans une interview à la presse le mardi 16 août 2022, maître Michel Okanda, coordonnateur de la Dynamique Salomon SK Della estime que la réhabilitation de cette route d'intérêt provincial va générer des recettes de péage route.


" Les travaux sont financés par la Dynamique Salomon SK Della pour le Développement (DSK-DELLA) dont l'initiateur est un fils du Maniema qui a financé intégralement le fonds pour les travaux, mais également pour les autres fonds connexes qui permettent qu'à ce jour nous ayons une route réhabilitée complètement de Kindu en passant par le territoire de Kaïlo pour atteindre le territoire de Kibombo", a fait savoir Maître Michel Okanda.


A en croire le coordonnateur de la DSK-DELLA , il se dégage que seule cette ONG s'en charge du financement de ces travaux contrairement à ce qu'avait fait laisser entendre le gouvernement provincial du Maniema évoquant un financement conjoint de 300 mille dollars américains.


" Le premier décaissement qui avait été convenu sur base du devis présenté par l'Office des Routes était de 150 mille dollars. Mais je dois vous assurer qu'aujourd'hui nous sommes à plus de 150 mille dollars et que l'enveloppe initiale nous a permis d'atteindre 68 km seulement. Mais avec les travaux qui se poursuivent, nous sommes déjà à plus de 250 mille dollars. Là nous avons une route qui a résisté aux intempéries de janvier ou d'avril", a-t-il poursuivi.


Il sied de préciser que cette route d'intérêt provincial dessert la ville de Kindu en produits vivriers.

Pour rappel, les travaux de réhabilitation de cette route ont été lancés en nombre 2021 par le gouverneur ai dont la durée était estimée à 6 mois.

Tambwe 

mardi 16 août 2022

Sport : Grâce au financement de SK Della, plus de 60 entraîneurs formés à Kindu par des techniciens de la FECOFA


Plus de 60 entraîneurs de la province du Maniema sont en formation de 10 jours à Kindu sous le financement de SK Della.


Des techniciens de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA), au premier rang desquels, Médard Lusadisu, directeur technique national de cette fédération sportive sont à pied d'œuvre à Kindu en vue de renforcer les capacités des entraîneurs locaux.

"Nous sommes en mission pour assurer deux cours de formation de 2 niveaux débutants et qui sont délivrés à ceux qui commencent le métier d'entraîneur et à qui on va délivrer la licence D. Donc c'est le premier diplôme que nous délivrons dans notre pays au niveau de la fédération et la licence C qui est destinée à ceux qui détiennent la licence D et qui ont fait l'objet du cours que nous étions venus animé nous-mêmes il y a quelques mois ici. Ce sont des cours diplômant, c'est à dire qu'il y aura des interrogations sur le plan théorique sur le plan pratique" a dit Lusadisu.

Et de poursuivre : "les contenus qui leur sont donnés leur permettront de pouvoir exercer chez les jeunes bien entendu, mais puisque ce sont les entraîneurs en même temps dans leurs équipes, dans les ententes, la Ligue donc nous donnons  aussi des matières qui leur permettront de pouvoir répondre au besoin de club de haut niveau mais les contenus par contre ils sont focalisés sur le 6,12 ans pour la licence D, le 13, 15 ans pour la licence C", a-t-il renchéri.

Il sied de rappeler que c'est sur demande de ces entraîneurs locaux que Salomon SK Della a financé cette formation.

Tambwe

RDC: "l'UDPS-Tshisekedi va conserver le pouvoir jusqu'au retour de Jésus"


L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS-Tshisekedi annonce qu'elle conservera le pouvoir jusqu'au retour de Jésus Christ. 

C'est Antoine Ababifanina Babati, Secrétaire national en charge de l'implantation de ce parti qui l'a dit ce mardi 16 août 2022 au sortir de l'audience lui accordée par le gouverneur ai Afani Idrissa Mangala dans son cabinet de travail.


" Je suis ici à Kindu dans le cadre de  rédynamiser le parti, avoir de nouvelles sur le bon fonctionnement du parti, donner de nouvelles stratégies pour la conquête du pouvoir que nous avons déjà, mais que voulons bien conserver jusqu'au retour de notre seigneur Jésus us Christ", a-t-il fait savoir.


Ce haut cadre du parti présidentiel annonce également sa participation au conclave de ce parti qui se tiendra à Kindu durant 3 jours soit du mercredi au jeudi du mois encours.

 Tambwe

Maniema : cette arrivée de la présidente de l'assemblée peut calmer le jeu ?



Des sources concordantes renseignent que la présidente de l'assemblée provinciale du Maniema, Gertrude Kitembo Mpala est arrivée ce mardi 16 août 2022, en partance de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.


La cheffe de la première institution politique au Maniema est arrivée quelques jours avant l'ouverture d'une session stratégique qui dotera le Maniema d'un nouveau budget dont les travaux préparatoires seraient déjà avancés au ministère de tutelle.


Il n'est pas un secret de polichinelle, la dernière sortie médiatique des élus du Maniema a créé un débat dans le milieu politique. 

En effet, les députés "lésés" ont déclaré que Afani Idrissa Mangala, gouverneur ai paralyserait le fonctionnement normal de l'organe délibérant chapeauté par Gertrude Kitembo Mpala.

Cette acusation n'a pas été bien digérée par le locataire de l'hôtel du gouvernorat. En réaction, Mangala, par le biais de son porte-parole Maître Maxime Kaseya Mayaliwa s'est demandé s'il était membre de cette institution pour qu'il la paralyse.

Bien plus, Mangala est accusé du refus total d'être contrôlé sur sa gestion. Qui peut alors recevoir la réddition de compte et la nouvelle proposition d'édit budgétaire ?

La présidente Kitembo Mpala pourrait calmer le jeu pour une session budgétaire apaisée.

Tambwe 

lundi 15 août 2022

Maniema : Maxime Kaseya recadre un "petit groupe de députés de l'opposition" hostile à Félix Tshisekedi (mise au point)




La dernière sortie médiatique des élus du Maniema a fait réagir plusieurs structures politiques et celles de la société civile. Ce lundi 15 août 2022, c'est le tour du gouverneur ad intérim, Afani Idrissa Mangala. 


Dans un point de presse tenu ce lundi 15 août au gouvernorat de province, Afani Idrissa Mangala, par le biais de  son porte-parole, Maître Maxime Kaseya Mayaliwa parle d'un non événement, car, dit-il, ce groupe de députés n'engage pas l'assemblée provinciale qui a ses organes attitrés pour faire des déclarations politiques.


"Je voudrai ici commencer par indiquer qu'il y a lieu de faire une distinction entre l'institution assemblée provinciale du Maniema et le groupe des députés hostiles au régime du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a fait une déclaration pleine de contradiction" a dit maître Maxime Kaseya.


Pour lui, l'assemblée provinciale du Maniema est divisée. En effet, précise-t-il, il y a d'un côté de députés de l'Union Sacrée et de l'autre côté ceux de l'opposition qui avaient élu le député Kindanda Kishabongo gouverneur.


"Il faut noter que l'assemblée provinciale du Maniema est divisée. Il y a un groupe des députés provinciaux qui sont réellement dans l'union sacrée et qui travaillent sur la matérialisation de la vision du chef de l'État et le deuxième groupe est hostile aux actions du chef de l'État dans la province du Maniema, c'est le groupe de l'opposition. Et ce groupe est constitué des électeurs de monsieur Kindanda Kishabongo dont le scrutin du 06 mai 2022, a été annulé respectivement par le Conseil d'État et confirmé par la Cour Constitutionnelle" a-t-il poursuivi.

Toute fois, renchérit le porte-parole du gouverneur ai, les deux institutions politiques du Maniema sont en bonne collaboration, pour preuve, argumente-t-il, l'autorité provinciale répond à toutes les invitations de l'assemblée provinciale.


"Je voudrais préciser que les deux institutions, gouvernement provincial et l'assemblée provinciale, collaborent parfaitement bien et chaque fois que le gouverneur Afani Idrissa Mangala est invité à l'Assemblée provinciale du Maniema, il se rend et répond aux invitations et du bureau et de la plénière pour discuter sur des questions essentielles de la vie de la province. Il est donc inacceptable qu'un groupe de députés puisse faire croire à l'opinion que le gouverneur de province Afani Idrissa Mangala paralyse les activités de l'assemblée provinciale pendant qu'il n'est pas membre de cette institution". 


Et d'ajouter:  "Personne n'ignore que ce petit groupe de députés provinciaux du Maniema est entretenu par les politiciens de l'opposition hostiles au chef de l'État dans la province du Maniema et qui veulent installer une profonde crise dans la province afin d'assouvir leurs appétits politiques". 

Ainsi, pour Mangala, étant donné que cette déclaration n'a pas été lue par l'un des rapporteurs de l'organe délibérant du Maniema, cette œuvre n'engage que les auteurs, a dit le porte parole.

"La déclaration du samedi 13 août n'était pas lue par le rapporteur de l'assemblée provinciale du Maniema, ce qui pousse à dire que nous ne pouvons en aucun cas prendre en considération cette déclaration comme celle qui engage l'assemblée provinciale du Maniema. Donc c'est un non événement. Ce groupe d'individus veut même éliminer physiquement Son Excellence Afani Idrissa Mangala" a-t-il regretté.

Pour rappel, les députés "lésés" du Maniema ont accusé dernièrement le gouverneur ai d'avoir paralysé l'assemblée provinciale et avoir refusé toute initiative de contrôle parlementaire en dépit de ce qu'ils ont qualifié de pillage systématiquement de fonds alloué à la province par le Trésor public.

Tambwe

dimanche 7 août 2022

Élection de 2023: "La RDC est dans un bourbier, les chrétiens et laïcs sont appelés à choisir de bons dirigeants "

 





Le prince de l'égalité catholique romaine, monseigneur François Abali Muhoya Mutshapa, évêque de Kindu se dit engagé pour sensibiliser les gens à se faire massivement enrôler et à opérer un bon choix de dirigeants lors des élections de 2023.


Dans une interview exclusive que l'évêque diocésain de Kindu a accordée à la radio catholique Mushauri, le samedi 06 août 2022, il appelle tous les chrétiens et laïcs à l'âge de voter à ne pas se laisser amadouer par des cadeaux.


Pour lui, la République Démocratique du Congo en général et la province du Maniema en particulier se trouvent dans un bourbier et seuls les candidats qui méritent doivent sortir ce pays de cet état.


"Et j'ai profité de cette occasion pour inviter un peu les chrétiens à regarder avec beaucoup d'objectivité, de détermination la situation qui est la nôtre au Congo et dans notre province. Bientôt nous allons entrer dans une année électorale. Il faudrait que les chrétiens, les laïcs puissent s'engager en tout en état de cause parce que c'est eux qui sont appelés à changer le temporel, à être lumière de la terre, du ciel et du monde.  Et en tant que citoyens ils doivent opérer de bons choix, choisir de bons dirigeants qui doivent bien gérer notre pays qui doivent  bien gérer notre province" a-t-il fait savoir.


Et de poursuivre : "Et j'ai commencé la mission que je m'en suis assigné celle de commencer à sensibiliser par les gens d'abord à s'enrôler massivement et à ne pas se laisser amadouer par les  cadeaux.  Je leur ai dit si l'on vous les offre, prenez-les, mais ne promettez pas vos voix à quelqu'un parce qu'il est  de votre tribu, de votre groupe et mais cherchez la personne qui convient, qui mérite et qui pourra nous sortir de ce bourbier qui caractérise actuellement notre pays et notre province".


A l'en croire, il est possible que les Congolais aient une autre vie loin de celle que ces peuples sont appelés à vivre en dépit de richesses du pays.


"On peut avoir une autre vie. Aujourd'hui ce n'est pas la vie que les Congolais pouvez espérer avec toutes les potentiels, les richesses qui sont les nôtres" a-t-il regretté.


Pour rappel, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) doit, conformément à la Constitution convoquer le lectorat en 2023 pour les élections générales. Toutefois, l'Eglise Catholique et l'Eglise du Christ au Congo, 2 puissantes confessions religieux se sont retirées de la composante confession religieuse de la CENI à cause de  ce qu'elles ont qualifié d'irrégulière la désignation du président de la centrale électorale, Denis Kadima.
                                                                                                                                    
 
Tambwe
Tél.: +243 976687703

samedi 6 août 2022

Kindu : ce message fort de SK Della à la population d'Alunguli




Salomon SK Della a démarré son activité politique le samedi 06 août 2022 dans la commune urbano-rurale d'Alunguli.

Celle-ci a été caractérisée par  l'éducation électorale, la vulgarisation des étapes du déroulement d'un scrutin afin de préparer sa base au contrôle du vote et par ricochet éviter le bourrage des urnes.

Séance tenante, SK Della n'est pas allé par quatre chemins ; la population d'Alunguli doit éviter l'affaire de tribu lors du rendez-vous électoral prochain.

" Même si nous sommes en famille. Lorsque nos mamans nous ont mis au monde. On peut avoir 5 enfants. Le plus souvent on regarde parmi eux tel s'occupera de la famille et tel autre il n'y a pas à espérer. C'est comme cela vous aussi. Il faut bien observé. Quelqu'un vous arrive tout simplement parce qu'il est de ma tribu et qu'il faut lui donner des voix ! Tu donnes de voix à un candidat de ta tribu, il part et ne s'occupe que de sa famille. Ces histoires doivent cesser. Ta tribu est celle d'une personne qui viendra construire, celle qui vous assistera, celle qui viendra moderniser cette voirie laissée par les Belges voici la catégorie de personnes dont on a besoin " a-t-il conseillé.

Selon la sociologie électorale, la Commune d'Alunguli est réputée conservatrice de valeurs tribales  notamment lors des opérations de vote.

Tambwe

Maniema : Le MLC Daddy Mboloko satisfait de l'adhésion de nouveaux membres au sein du parti de Jean-Pierre Bemba



La fédération provinciale du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba Gombo a mobilisé de centaines de personnes ce samedi 06 août a Kindu dans le cadre d'une adhésion.


La salle Champagnat de l'église catholique était pleine à craquer.

Les tous les murs de la salle étaient habillés aux couleurs du parti de l'ex vice président de la République sous la formule 1+4.

Dans la salle comme en dehors de celle-ci, l'on pouvait dénommer à des centaines de personnes venues chercher leur adhésion.

Cette mobilisation a satisfait docteur Daddy Mboloko Oyema, l'un des secrétaires de ce parti en mission à Kindu depuis le weekend passé.

Dans une interview à la presse, ce médecin se dit confiant de la capacité mobilisatrice de Maître Séraphin Opango, président fédéral de ce parti dans la province du Maniema. 

Par ailleurs, dit-il, le MLC est rassuré à rafler des sièges à tous les niveaux lors du prochain rendez-vous électoral.

" Le MLC va rafler à tous les niveaux. Nous allons occuper tous les niveaux qu'il soit national, provincial ou sénatorial. Le MLC va se pointer et nous aurons des candidats qui seront élus", a-t-il promis.

Et d'enchérir : "La fédération du Maniema c'est parmi les 3 premières fédérations que regorgent mon parti le Mouvement de Libération du Congo et tous les jeunes du Maniema sont derrière le président Opango".


Pour rappel, ce parti était dans le voie d'extinction il y a quelques années, il a toute fois repris du poids politique avec l'avènement d'une nouvelle équipe fédérale chapeautée par Maître Séraphin Opango, l'actuel directeur de cabinet du gouverneur as intérim du Maniema.

Tambwe

Maniema :Adhésion massive au MLC

La cérémonie d'adhésion massive au sien  du Mouvement pour la Libération du Congo (MLC) a lieu ce samedi 06 août 2022 dans la salle champagna de l'église catholique. 

Le parti de Jean Pierre Bemba se bat pour avoir ses premiers élus dans la province du Maniema pour les élections de 2023.

Il seid de préciser que cette cérémonie a connu la participation du docteur Daddy Mboloko Oyema, un haut cadre venu de Kinshasa.

Tambwe 

vendredi 5 août 2022

Maniema : " On ne vient pas dans un parti pour chercher l'argent plutôt le pouvoir" (Président Fédéral du LGD Justin Kamango)





Suivez son discours ici

Maître Justin Kamango est son équipe complète ont été officiellement installés ce vendredi 5 août 2022 par la haute autorité de leur parti, Leadership et Gouvernance pour le Développement.

La cérémonie d'installation de cette équipe a connue la présence du président national de ce parti de l'opposition, le Sénateur Augustin Matata Ponyo Mapon et le Secrétaire Général du LGD, Franklin Tshamala.

Ainsi, la Fédération du Maniema est présidée par maître Justin Kamango qui, dans son mot de circonstance, dit être en politique non pour la quête d'argent mais du pouvoir qui sera, dit-il, conquis par le candidat président de la République, le professeur Augustin Matata Ponyo Mapon.


"On vient dans le parti ce n'est pas pour avoir de l'argent. On vient chercher le pouvoir. C'est avec vous que nous allons avoir ce pouvoir là. Je vous demanderai d'être soudé, je sais que avec vous nous allons conduire notre parti jusqu'à avoir le pouvoir et le président de la République sera le président de notre parti" a-t-il laissé entendre sous des acclamations de plusieurs membres et sympathisants de ce jeune parti aux ambitions   de tout rafler lors des élections de 2023.

Séance tenante, les symboles du pouvoir lui ont été remis par l'entremise du président national de ce parti politique.


De sources sur place renseignent que désormais l'ancien bâtiment qu'occupait jadis le parti politique CDD, sera occupé par le comité urbain du LGD et le comité provincial s'installe dans les anciennes installations de la NAD.


Il sied de rappeler que le Maniema compte déjà parmi les provinces où le parti de Matata Ponyo connaît ses dirigeants.

Tambwe

jeudi 4 août 2022

Maniema : Dr Daddy Mboloko Oyema a remis un lot important des pagnes aux femmes du MLC


Docteur Daddy Mboloko Oyema, haut cadre du Mouvement de Libération du Congo, en séjour à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema, a remis ce jeudi 4 août 2022, un lot important de pagnes aux femmes de ce parti politique cher à Jean-Pierre Bemba Gombo.



Cette remise est intervenue après une réunion de prise de contact avec ces militantes du MLC-Kindu, présidée par le président fédéral, maître Séraphin Opango.


Pour le donateur, cette remise symbolique s'inscrit dans le cadre d'honorer celle qui nous a mis au monde.


" Il fallait d'abord saluer les mamans, je les ai vues et je suis très content. On n'est pas là pour se venter qu'on a fait quelque-chose. Il n' y a rien, il faut toujours apporter quelque chose dans la famille pour sa maman. Ce ne sont que de pagnes pourque nos mamans puissent porter chaque fois qu'elles vont au champ. Je ne veux pas que ma maman puisse marcher nue" a-t-il dit.


Séance tenante, ce haut cadre a promis l'ouverture d'un centre de formation en coupe et couture dont l'accès sera gratuit à toutes les femmes ayant adhéré à ce parti politique.


" Tout est déjà là, les machines sont déjà arrivées. Je vais d'ici-là choisir un endroit pour mettre le centre d'apprentissage", a-t-il poursuivi.


Il sied de signer que de plusieurs femmes venues de toutes les 3 communes de la ville de Kindu ont pris part à cette cérémonie.

                                                            Tambwe

RDC: "Matata Ponyo est un modèle qui, une fois à la tête de ce pays va partager les richesses du Congo à toute sa population" (Abbé Mathieu)


L'aumônier du mouvement international des étudiants catholiques (MIEC), l'abbé Mathieu Morisho estime que, le sénateur Augustin Matata Ponyo Mapon , une fois à la tête de la République Démocratique du Congo, peut partager les richesses de ce pays à sa population qui en a tant besoin.


Dans une messe d'action de grâce organisée par le MIEC et dite à Kindu, l'abbé Mathieu Morisho a développé un passage biblique tiré du livre de Saint Luc où un homme demanda à Jésus Christ de trancher dans un différend qui l'opposait à son frère dans une affaire d'héritage.


Pour cet abbé, cette demande faite par cet homme à Jésus-Christ est comparable à la prière de Congolais qui demandent à Dieu pourque les hommes politiques partagent les richesses du pays.


" Je considère cette demande là comme une demande du peuple congolais. Nous prions beaucoup justement les prières se résument en cela. Nous demandons à Dieu qu'il dise à nos politiciens de partager les biens de notre pays avec tous les peuples. Et pour cela nous avons un modèle, c'est Matata Ponyo, vraiment ce qu'il a gagné sans voler, parce que les preuves sont là qu'il n'a pas volé, sans tuer quelqu'un voilà il a accumulé des richesses qu'il ne garde pas pour lui-même", a-t-il dit.


Pour rappel, le mouvement international des étudiants catholiques a organisé le mercredi 03 août 2022 une messe d'action de grâce en valeur du sénateur Matata Ponyo Mapon qui séjourne à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema après une longue absence dans cette ville qui l'a vu naître.


Ce mouvement international avait initié la première messe, il y a à peu près une année, au cours de laquelle ceux qui y avaient pris part  avaient imploré le seigneur pourque le sénateur Augustin Matata Ponyo recouvre les libertés de ses mouvements lui privées pour des raisons politiques, soupçonnent des observateurs avertis.

Tambwe 

Kindu : Salomon SK Della à l'écoute de la coordination de la dynamique des femmes pour le changement


La coordination de la Dynamique des femmes pour le changement, une structure alliée au parti Ensemble pour la République, a été reçue en audience ce jeudi 4 août 2022 par  Salomon SK Della à sa résidence privée.

Selon AWAZI KYALU, sa coordinatrice et chef de la délégation, il a été question de présenter au Conseiller Spécial de Moïse Katumbi les difficultés auxquelles fait face cette structure en vue de son implantation à travers la province.

A l'issue de l'audience leur accordée, ces femmes se disent satisfaites de la réponse favorable qui leur a été réservée par ce haut du parti de Moïse Katumbi.


Par ailleurs, la coordinatrice AWAZI KYALU JUDITH a profité de l'occasion pour inviter les femmes du Maniema à se joindre à elles afin d'accompagner la vision du charman Moïse Katumbi.

Pour rappel, depuis son arrivée à Kindu, Salomon SK Della reçoit ou est reçu par plusieurs couches de la population du Maniema.

Tambwe.


mercredi 3 août 2022

Maniema : Maîtres Justin Kamango et Michel Djamba désignés Présidents du LGD de Matata Ponyo

Le Secrétaire Général du parti LGD, Franklin Tshamala Manyiku  a désigné le mardi 02 août 2022, Maîtres Kamango Tabena Justin et Djamba Lokanga Uhuka Michel respectivement comme Président Fédéral du comité Exécutif provisoire et président du comité Urbain provisoire. 

Dans une interview exclusive accordée à notre rédaction, Franklin Tshamala a promis que d’autres nominations interviendront incessamment après consultation avec la base comme c’était le cas pour cette première décision, a-t-il dit.

« Nous avons désigné, après consultation de toute la base, ici à Kindu, après en avoir référé au directoire national, nous avons désigné les camarades Justin Kamango au poste du président fédéral du parti et le poste du président du comité urbain pour la ville de Kindu est revenu au camarade maître Michel Djamba » a-t-il fait savoir.

Pour Franklin Tshamala, les autorités politco-administratives de la province du Maniema sont déjà notifiées quant à ce et. 

Ainsi, le SG du parti Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD)  leur a souhaité  un fructueux mandat.

Tambwe 


lundi 1 août 2022

RDC: "l'État est quasi démissionnaire et les confessions religieuses supportent sa charge " (Salomon SK Della)



L'État se désengage de plus en plus de ses responsabilités qui sont en grande partie supportées par les confessions religieuses.

Constat de Salomon Idi SK Della fait ce lundi 1er août 2022, à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema lors d'une conférence tenue par la communauté des églises méthodistes unies.

Pour lui, cette situation paradoxale doit changer et le pouvoir public doit s'assumer. Ainsi, argumente-t-il, les écoles, les hôpitaux, les routes doivent être construits par l'État.

"Notre objectif est de renverser cette tendance. Ramenons l'Etat à sa place pour qu'il encadre la population et cela va vous soulager. Voilà la chance que nous avons. Aujourd'hui les choses ont changé. C'est comme si l'Etat est devenu démissionnaire. Cela doit changer", a-t-il regretté.

Dans la foulée, Salomon SK Della a responsabilisé la population qui, dit-il, lors des échéances élections opère le choix sans tenir compte de la méritocratie.

"Vous avez de la responsabilité en tant que population. Nous,  nous pouvons venir solliciter des voix et vous le faites tout simplement parce que je suis votre frère sans tenir compte de ce que ce frère posera comme action de développement. Il faut toujours penser à cela", a-t-il exhorté.

Devant des fidèles venus de tous les coins de la province et d'ailleurs, Salomon SK Della a regretté qu'en dépit de la vocation agro-minière du Maniema, la population reste pauvre.

Pour rappel, l'initiateur de la Dynamique SK Della pour le Développement séjourne à Kindu chef-lieu de la province du Maniema dans le cadre de ses vacances à l'instar de son mentor Moïse Katumbi qui passe les siennes  chez lui à Kashobwe.

Tambwe 

Élection du gouverneur au Maniema : une consultation annoncée à Kinshasa

Des sources concordantes révèlent qu'une consultation d'un jour sera bientôt convoquée et réunira les notables de la province du Man...