L'affaire Banro et les groupes armés maï-maï, issus de revendications populaires à cause d"'appropriation" d'une partie du carré minier de Namoya par la société Namoya Mining sont inscrits dans l'agenda de Vital Kamerhe qui va séjourner à Kindu le 26 septembre courant.
Selon Juvenal Kabwende, haut cadre de l'UNC et conseiller de Félix Tshisekedi au collège de mines et énergies, qui l'a dit ce vendredi à la presse, Kamerhe va apporter sa pierre à l'édifice pour la recherche des solutions à la crise qui frappe les deux Kivu, l'Ituri et le Maniama.
"Vous savez que la partie sud Maniema est en proie à l'insécurité. Il y a une grande société minière Bandro qui a fermé ses portes à cause de cette insécurité. Il apporte sa partition dans la recherche des solutions de la crise qui frappe le Nord -Kivu, le Sud-Kivu, l'Ituri et le Maniama" a dit le conseiller de Félix Tshisekedi.
Toutefois, la crise sécuritaire dans le territoire de Kabambare a fait l'objet d'une autre caravane de paix initiée par le gouverneur ai Afani Idrissa Mangala dont les solutions aux grandes résolutions de parties au conflit sont remises aux calandes grecques.
Deux factions rivales étaient convenues à déposer les armes sous les bons offices de Mangala, mais le processus de désarmement et réinsertion sociale n'a pas abouti en dépit de promesses du gouvernement central.
Sur terrain, la seule société minière d'exploitation industrielle d'or a fermé ses portes laissant de centaines de personnes sans emploi, alors que la société participait à l'essor de la province du Maniema.
Vital Kamerhe va-t-il donc enfoncer une porte déjà ouverte ? Peut-il associer les "grands" du terroir même s'ils sont tous dans l'opposition ? Peut-il réellement réussir à pacifier Kabambare sans les Kabambarois?
Tambwe
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