La province du Maniema est à plus d’une année sous la gouvernance du parti présidentiel depuis la chute de l’ex-gouverneur Auguy Musafiri Nkola, membre du parti de l’ex-Chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila Kabange.
Plusieurs observateurs félicitent la gestion du gouverneur intérimaire, Afani Idrissa Mangala, caractérisée notamment par les réalisations de quelques infrastructures, en grande partie, dans la ville de Kindu.
Cependant, l’opinion ne comprend pas pourquoi il y a manque de collaboration entre 2 cadres de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) dont Afani Idrissa Mangala et Oleko Lungundu Selemeni qui sont tous dans la gestion de la province et non dans la gestion de leur parti politique (UDPS).
A l’UDPS, le problème n’est pas du parti, mais individuel ; tel est le point de vue de Maître Aubin Lufalamba Atumishi, président fédéral des notables de l’UDPS-Tshisekedi, qui reconnait ce problème mais suggère que ce dernier soit réglé politiquement au sein du parti.
« L’UDPS ne fait pas la honte, mais vous devez savoir qu’il y a de petits problèmes au sein de l’UDPS-Maniema, des problèmes politiques et qui doivent être réglés politiquement. Vous savez que l’UDPS est un grand parti politique qui respecte les statuts. Les statuts de l’UDPS exigent à ce que les autorités qui dirigent le parti puissent écouter la base » a-t-il dit.
Pour Maître Aubin Lufalamba Atumishi, le gouverneur ai, Afani Idrissa Mangala a bien agi en suspendant le ministre provincial de l’Education, Eloko Lungundu Selemani pour des griefs lui reprochés.
« Je suis en train de féliciter l’Excellence Idrissa Mangala du fait qu’il a agi en tant que responsable ; du fait que tout acte qui ne renferme pas les vertus, les valeurs morales doit être sanctionné. Le ministre Kamanyola a mal agi du fait qu’il a été suspendu, il ne pouvait pas se présenter au gouvernorat. Il allait prendre sa plume et faire un recours gracieux », a-t-il suggéré.
Pour rappel, au lendemain de sa suspension, le vendredi 15 juillet 2022, Lungundu Selemeni a été empêché d’accéder à son bureau, ce lundi 18 juillet 2022, même scénario sous un grand silence de la hiérarchie du parti présidentiel.
Par ailleurs, Oleko Lungundu se réfère à un message officiel du vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, Daniel Aselo qui aurait « interdit » aux gouverneurs ad intérim de suspendre sans « une motivation » préalable à lui envoyer.
Rédaction
0976687703
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