Le secrétaire exécutif de l'association de promotion et de défense de droits de l'homme, Raphaël Upelele Lokenga fustige l'attitude de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS-TSHISEKEDI, qui réclame le départ du premier juge de la cour d'appel du Maniema et le Procureur général près le parquet de cette juridiction civile.
Dans une interview a accordée à la presse le lundi 12 septembre, ce défenseur de droits humains estime que la libération provisoire dont bénéficieraient des présumés auteurs de vol mains armées relève de la cour militaire et non de la cour d'appel et de son parquet.
"Mais ce qui nous intéresse beaucoup plus c'est de voir comment les gens font une confusion. Il semble qu'on reproche à ces hauts magistrats d'être à la base de libertés provisoires accordées aux présumés auteurs à mains armées. Voilà pourquoi nous disons que est-ce que ce n'est pas une confusion lorsqu'on sait pertinemment bien que les personnes soupçonnées d'avoir commis le vol à mains armées sont justiciables aux juridictions militaires et non aux juridictions civiles tel qu'on s'en prend à la cour tout comme au parquet général", a-t-il regretté.
Pour rappel l'UDPS et ses alliés étaient dans la rue le lundi 12 septembre pour exiger le départ de ces hauts magistrats civils, qu'ils reprochent "d'avoir accordé des libertés provisoires aux présumés auteurs à vol mains armées".
De son côté, le gouverneur ai Afani Idrissa Mangala à qui l'UDPS a déposé son mémorandum adressé au chef de l'État a suggéré la tenue d'un dialogue afin d'aplanir les vues.
Tambwe
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